Guerre en Ukraine : L’archevêque de Cantorbéry dénonce les « meurtres obscènes des précieux enfants de Dieu »

L’archevêque de Cantorbéry, Justin Welby a condamné les meurtres de civils dans la ville ukrainienne de Boutcha. Il appelle à mettre fin au confit.
« Avec la guerre vient la perte de notre humanité - et cela est mis à nu pour que le monde le voie à Boutcha », a écrit l’archevêque de Cantorbéry dans un Tweet publié dimanche 3 avril.
« Que ceux qui mènent cette guerre agressive contre le peuple ukrainien retrouvent leur humanité et arrêtent ces meurtres obscènes des précieux enfants de Dieu », a poursuivi Justin Welby.
With war comes the loss of our humanity - and that is laid bare for the world to see in Bucha.
May those leading the war of aggression against the people of Ukraine rediscover their humanity, and stop this obscene killing of God’s precious children.
— Archbishop of Canterbury (@JustinWelby) April 3, 2022
L’archevêque de Cantorbéry fait référence dans son Tweet à des images de centaines de civils assassinés dans la ville de Boutcha, située à proximité de Kiev, qui ont récemment suscité l’indignation de la communauté internationale.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « profondément choqué » face à ces images. « Il est essentiel qu’une enquête indépendante conduise à une responsabilisation effective », a-t-il ajouté.
Antony Blinken, le secrétaire d’État américain a lui déclaré dimanche que la vue de ces corps civils éparpillés dans les rues de Boutcha était « un coup de poing dans les tripes ».
Selon le chancelier Olaf Scholz, l’Allemagne élaborera de nouvelles sanctions avec ses alliés contre la Russie pour les « crimes de guerre » commis par les troupes russes dans cette ville.
« Le meurtre de civils est un crime de guerre, et nous devons enquêter sans relâche sur ces crimes commis par les forces armées russes », a-t-il affirmé.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé lundi en visitant ville, récemment reprises aux forces russes, que des « crimes de guerre » qui seront « reconnus comme un génocide » y ont été commis.
Camille Westphal Perrier (avec AFP)